Par Marlène Panara, le 31/12/2021
Jeudi matin, des affrontements ont eu lieu entre forces de l’ordre et exilés lors du démantèlement d’un camp de migrants situé près de la zone Transmarck, à Calais. D’après les associations, la situation a dégénéré car les exilés n’ont pas pu récupérer leurs affaires. La préfecture dénonce, elle, “la très grande agressivité” des migrants.
Pour les migrants installés sur le littoral du nord de la France, c’est un ballet quotidien. Jeudi 30 décembre, vers 9 heures, les forces de l’ordre investissent le camp dit du “Old Lidl”, situé près de la zone Transmarck, à Calais. Objectif de la matinée : expulser la centaine de personnes – originaires du Soudan pour la plupart – qui s’y trouve. Ce matin-là, le déploiement policier est plus important qu’à l’accoutumée. “D’habitude, ce sont des policiers et des gendarmes qui démantèlement les camps. Depuis quinze jours, ils sont épaulés par plusieurs escadrons de CRS”, explique Pierre Roques, de l’association l’Auberge des migrants. Lire l’artricle