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La militarisation de la police c’est pour faire la guerre. Arrêtons le
carnage !

La militarisation et le surarmement de la police française sont
maintenant indéniables. Et la militarisation c’est pour faire la guerre.

Guerre dans les quartiers, notamment les plus pauvres, où on ne compte
plus les violences policières, les mutilations et les décès depuis des
dizaines d’années. Et où même des enfants de 5 ans, touchés par des tirs
de LBD, ne sont pas en sécurité.[1] Depuis l’assouplissement de la
légitime défense en 2017, c’est un enchaînement criminel de tirs
mortels, souvent à bout portant, lors de contrôles et refus
d’obtempérer.[2-3]

Guerre contre les jeunes, notamment aux abords des stades mais aussi
lors de fêtes. En 2019 à Nantes, Steve Maia Caniço se noie dans le nuage
de gaz lacrymogène. Deux ans après, à Redon, une rave party à la mémoire
de ce même Steve aboutit à des blessures et une main arrachée par une
grenade. Déjà là, les secours avaient été empêchés par la police. Guerre
aussi contre les étudiant.e.s et les lycéen.ne.s avec des mutilations,
une systématisation des gazages, des violences et des intimidations
illégales aux entrées des universités ou des bahuts bloqués.[4-6]

Guerre contre les migrants et migrantes, parmi les plus exclu.e.s et les
plus fragiles de nous tous.tes. Et à qui la police lacère les tentes,
vole ou gaze leurs effets, tire au LBD.[7-8]

Guerre contre les mouvements sociaux. Les gilets jaunes en savent
quelque chose : au moins cinq mains arrachées, des dizaines
d’éborgné.e.s, des traumatismes crâniens, … et Zined Reoudane tuée à
Marseille en 2018 suite à un tir de grenade lacrymogène dirigé contre sa
fenêtre.[9] Les manifestant.e.s et militant.e.s syndicaux aussi,
notamment lors du mouvement contre la loi travail en 2016 qui signa
l’usage massif des armes policières mutilantes en manifestation.
Dans le contexte du mouvement contre la retraite à 64 ans, le seul 23
mars, au moins quatre mutilations dans quatre villes différentes. A
Rouen une enseignante manifestante a eu un doigt arraché par une grenade
[10], à Paris un cheminot syndicaliste a été éborgné par une grenade de
désencerclement,[11] à Chambéry une lycéenne a eu la rate explosée par
un tir de LBD [12] et à Rennes un manifestant a dû être amputé d’un
testicule suite à un tir de LBD.[13]

Guerre enfin contre les militant.e.s écologistes. A Sivens en 2014, mort
de Rémi Fraisse par l’explosion d’une grenade offensive lors d’une
manifestation contre le barrage [14], à Bure en 2017 lors de la
contestation du projet d’enfouissement de déchets nucléaires, un
manifestant a eu un pied mutilé par une grenade [15], à
Notre-dame-des-Landes en 2018, gaz lacrymogène et grenades lors du
démantèlement de la ZAD.[16-17]
Et plus récemment à Sainte-Soline, le 25 mars dernier, le déchaînement
de violence a franchi une nouvelle étape dans la militarisation du
maintien « de l’ordre ». C’est un déluge de grenades policières qui
s’est abattu sur les manifestant.e.s à l’approche de la bassine. Un
carnage né d’une stratégie offensive et guerrière. Les témoignages et
analyses sont sidérants.[18-21] Plus de 5000 grenades (lacrymogènes et
assourdissantes, de désencerclement, …) ont été tirées,[20] soit plus
d’une grenade chaque deux secondes au plus fort des tirs ; un chiffre
supérieur à celui de toute l’année 2009.[22]
Un manifestant est toujours entre la vie et la mort suite à l’explosion
probable d’une grenade lacrymogène tirée de façon non réglementaire sur
sa tête.[23] Des dizaines voire des centaines de blessé.e.s. Le décompte
n’est pas fini, notamment car de nombreux.ses manifestant.es ont peur
d’aller dans les hôpitaux par crainte de la répression policière.[24]
Les mensonges et polémiques ignobles du ministre de l’intérieur ne
cacheront pas le nombre de blessé.e.s, de mutilé.e.s à vie, et
malheureusement le camarade entre la vie et la mort.

Et pourquoi toutes ces guerres contre la population ?

Parce que le système capitaliste ne tient plus, ne peut plus cacher les
inégalités, les injustices et les saccages environnementaux provoqués
par la recherche du profit à tout prix. C’est une société meurtrière
qu’on nous propose aussi bien dans son projet de capitalisme moribond,
que dans l’attaque à tout ce qui est contraire à ce projet.

Les armes mutilantes (grenades, LBD), dites « non-létales » par les
pouvoirs publics mais classées armes de guerre, sont évidemment un
élément clef de ces guerres, en particulier en France où leur usage
dépasse en fréquence et en intensité celui de tous les pays européens et
de nombreux autres ailleurs. Ces armes agissent non seulement en
détruisant des vies (morts, mutilations, détresses psychologiques [25])
mais aussi en instillant la peur.[26] Elles ne permettent pas de
diminuer la violence policière. Au contraire, étant utilisées pour ce
qu’elles sont, des armes, elles participent à l’escalade de l’armement
de la police. En désinhibant le geste de tirer, elles favorisent l’usage
des armes à feu. Aussi, les mises en joue, y compris à bout portant, et
les tirs tendus avec des LBD sont légion, les lanceurs deviennent plus
sophistiqués et automatisés côtoyant parfois des fusils d’assaut,[27] et
les policiers et gendarmes sont suréquipés en matériel défensif et
offensif banalisant la présence de « robocops » au contact de la
population.
L’interdiction de ces armes mutilantes en toute circonstance est une des
étapes pour regagner nos droits à circuler et à manifester, pour nous
libérer de cet étau guerrier que les derniers gouvernements nous
imposent. Ce n’est pas le seul combat mais il est nécessaire.[28-29]

Tout collectif, toute organisation, toute association défendant des
droits (humains, sociaux, environnementaux, politiques, …) doit
s’emparer fermement de cette revendication : aucune arme mutilante aux
mains de la police !
Il n’y a aucune raison de mourir ou d’être mutilé à vie par le simple
fait d’exister ou de protester.

Campagne StopArmesMutilantes.org, le 12 avril 2023
(texte issu de l’intervention devant la préfecture de Montpellier le 30
mars [30])

[1]
https://desarmons.net/2020/04/07/la-police-tire-au-lbd-sur-une-fillette-de-5-ans-dans-les-yvelines/
[2]
https://basta.media/refus-d-obtemperer-quatre-fois-plus-de-personnes-tuees-par-des-policiers-depuis-cinq-ans
[3]
https://desarmons.net/listes-des-victimes/personnes-tuees-par-les-forces-de-lordre/
[4]
https://www.midilibre.fr/2019/07/03/beziers-ouverture-dune-information-judiciaire-apres-quun-lyceen-a-perdu-un-oeil-lors-dune-manifestation,8293471.php
[5]
https://site.ldh-france.org/conflans/2023/04/08/violence-policiere-au-lycee-de-conflans/
[6]
https://contre-attaque.net/2023/04/08/conflans-la-police-terrorise-les-lycen-nes-en-lutte/
[7]
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/un-policier-filme-en-train-de-gazer-les-affaires-personnelles-de-migrants-l-igpn-va-etre-saisie-6893129
[8]
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/violences-policieres/calais-l-igpn-ouvre-une-enquete-apres-des-accusations-de-tirs-de-lbd-contre-des-migrants_4327453.html
[9]
https://disclose.ngo/fr/article/affaire-zineb-redouane-symbole-de-limpunite-policiere
[10]
https://www.lavoixdunord.fr/1306794/article/2023-03-23/retraites-un-doigt-d-une-manifestante-arrache-rouen
[11]
https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/communiques/un-de-nos-camarades-a-ete-mutile-par-la-police-le-gouvernement-et-le-prefet-de-police-de-paris-doivent-rendre-des-comptes/
[12]
https://www.revolutionpermanente.fr/Rate-explosee-par-un-tir-de-LBD-une-lyceenne-gravement-blessee-par-la-police-a-la-manifestation-du
[13]
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/reforme-des-retraites-un-manifestant-ampute-d-un-testicule-apres-un-tir-de-lbd-2749018.html
[14]
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/albi/mort-de-remi-fraisse-sept-ans-apres-ou-en-est-le-dossier-sivens-2308639.html
[15]
https://reporterre.net/Blesse-gravement-par-les-gendarmes-a-Bure-Robin-Pages-poursuit-la-lutte
[16]
https://basta.media/Gaz-lacrymogenes-et-bulldozers-de-retour-dans-le-bocage
[17] https://www.monde-diplomatique.fr/2018/05/FEIGENBAUM/58627
[18]
https://reporterre.net/Medecin-a-Sainte-Soline-je-temoigne-de-la-repression
[19]
https://www.ldh-france.org/premiere-synthese-observations-des-24-26-mars-2023-a-sainte-soline/
[20]
https://desarmons.net/2023/03/30/apres-sainte-soline-il-ny-a-pas-darmes-de-paix/
[21]
https://www.flagrant-deni.fr/disproportion-des-blessures-a-sainte-soline-la-fabrique-indecente-des-chiffres-officiels/
[22]
https://reporterre.net/Violences-en-manifs-L-Etat-donne-carte-blanche-a-la-police
[23]
https://www.lemonde.fr/planete/video/2023/04/07/enquete-video-comment-le-manifestant-antibassine-serge-duteuil-graziani-a-ete-gravement-blesse-a-sainte-soline_6168602_3244.html
[24]
https://www.mediapart.fr/journal/france/060423/sainte-soline-apres-les-blessures-la-peur-de-l-hopital
[25] https://reporterre.net/Les-traumatises-de-Sainte-Soline
[26]
https://www.streetpress.com/sujet/1680801397-manifestants-reforme-retraite-peur-police
[27]
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/le-vrai-du-faux-droit-de-manifester-nasse-et-fusil-d-assaut-trois-questions-sur-les-rassemblements-contre-la-reforme-des-retraites_5697176.html
[28] Pour un argumentaire plus détaillé, voir le colloque que nous
avions co-organisé : https://colloque.stoparmesmutilantes.org/
[29] Voir également autres sites et rapports :
https://desarmons.net/
https://www.ldh-france.org/stop-violences-policieres/
https://www.acatfrance.fr/public/r_mo_web-pp.pdf
https://obs-medics.org/wp-content/uploads/2022/04/Enquete-sur-les-Victimes-de-Violences-Policieres-en-Manifestation-Observatoire-des-Street-medics-2019-2020.pdf
https://www.amnesty.fr/liberte-d-expression/actualites/maintien-de-l-ordre-ces-armes-dangereuses-utilisees-en-manifestation
[30]
https://bassinesnonmerci.fr/index.php/2023/03/28/appel-a-se-rassembler-jeudi-30-mars-a-19h-devant-les-prefectures-du-pays/

Vernissage de l’exposition Ciblé.e.s

Mercredi 25 janvier à 18h30 à la Carmagnole

Le Collectif Stop Armes Mutilantes (SAM) et la Carmagnole ont le plaisir de vous inviter au vernissage de l’exposition Ciblé·e·s, le mercredi 25 janvier 2023 dans la salle d’exposition de la Carmagnole, au 10 rue Haguenot (Quartier Figuerolles), à Montpellier.

Le collectif SAM a organisé le 02 juillet dernier, le colloque Armes policières mutilantes Analyses et combats. Il a été l’occasion de montrer une première fois le travail du photographe chilien Carlos Osorio Fuentes et de l’artiviste Anita. Nous vous proposons de les retrouver accompagnés du travail d’Aurélie Piau et d’affiches mises à disposition par le média Contre Attaque dans cette nouvelle exposition intitulée Ciblé·e·s.

NOTE D’INTENTION

Cibl⸱é⸱e⸱s se propose de réunir l’œuvre de trois artistes aux parcours hétéroclites qui les ont chacun⸱e⸱s conduit⸱e⸱s à intercepter la question des violences policières dans l’usage d’armes désignées à tort comme « sublétales ».
 En 2019, à Santiago du Chili, éclate l’estallido social, un soulèvement populaire parti de la jeunesse. L’universalité des images qui nous parviennent des affrontements, ouvre une première fenêtre réflexive sur l’usage par les forces de l’ordre chiliennes, d’un armement controversé : celui des LBD.  Présenté comme une marque de désescalade de la répression d’État, se voulant dissipateur des fantômes d’une dictature meurtrière, l’usage des LBD serait la preuve d’une évolution, par le progrès technologique, du maintien de l’ordre encadré, d’une « gestion démocratique des foules ». 
C’est une version du réel très différente que nous livre le regard acéré de Carlos Osorio Fuentes. Il témoigne d’un retour de la brutalité : des scènes de guerre font irruption dans le centre-ville de la capitale chilienne. Le parvis de l’Université devient le théâtre d’affrontements violents. Les manifestant⸱e⸱s sont cibl⸱é⸱e⸱s au visage, les journalistes mis en joue. Et nous avec.

Les sérigraphies d’Anita explorent les éléments qui composent l’équipement d’un CRS français, la même année, en 2019. Les armes forment une série cumulative. Elles emplissent tout l’espace. Rappelant la saturation de l’espace public par des rangées de CRS, et de l’air par le gaz lacrymogène, au moment des manifestations des gilets jaunes ou contre la Réforme des retraites. 
Anita emprunte aux codes publicitaires des couleurs vives et séduisantes et les met en tension dans son procédé de production : la fragilité du corps, corollaire de l’usage de cet arsenal disproportionné, affleure sur certaines images. Le geste a tremblé. Des éclats de couleurs rappellent l’intimité de nos blessures.

Aurélie Piau a conçu une série d’affiches depuis cette société civile ciblée. Avec humour, elle interpelle ici les forces de police pour proposer un renversement d’autorité ; là, elle propose une arborescence de caméras de vidéosurveillance flanquée des termes « business plan ». Elles sont des surfaces de dénonciation, des messages adressés à un pouvoir politique — mais pas que — qui organise la répression indispensable au maintien de l’ordre néolibéral actuel.
Tout⸱e⸱s choisissent de sublimer à travers leurs travaux les actes de résistance et les formes de luttes multiples contre ce projet de société qui ne tient que par le recours aux armes mutilantes. 

Curateur·rice·s > Lisa Combettes, Jean François Mazeran et Isabelle Quaglia. 
ANITA, Artiviste 

Depuis toujours Anita s’intéresse à ce qui l’entoure, à ce qu’iel rencontre. C’est l’occasion, pour iel, de faire apparaître, de révéler les mécanismes de domination à l’œuvre dans nos sociétés occidentales actuelles. C’est en débutant à l’École des Beaux-Arts de Montpellier que son travail artistique est devenu politique. Il fait écho à ses premières expériences de militantisme dans des domaines variés tels que le féminisme, la défense de l’environnement, la justice sociale ou encore les études décoloniales. La diversité de ses engagements illustre son attachement à l’intersectionnalité des luttes. Ils transparaissent dans son travail, où le maniement d’une certaine ironie, met en relief ces sujets qui l’animent.
La série Un monde meilleur propose un regard sur l’armement dit “non-létal”, dont iel fait la découverte lors de manifestations en centre-ville. Cela fait maintenant trois ans qu’iel vit, travaille et milite à Montpellier.

CARLOS OSORIO FUENTES, Photographe indépendant

Photographe documentaire, il s’est principalement formé à Buenos Aires, en Argentine où il a achevé des études de cinéma à l’Université de Palerme. Puis il s’est spécialisé en méthodologie, narration et esthétique de la photographie documentaire à la faculté de philosophie et de lettres de l’université de Buenos Aires. Son travail est engagé et défend souvent une problématique précise. Il entretient un lien étroit avec la danse. En 2017, il est metteur en scène de la pièce su último vals (Teatro Oriente de Santiago de Chile), œuvre qui traite, de la discrimination subie par la communauté LGBTQ+ chilienne.  
L ’estallido social  (littéralement, l’explosion sociale ) qui éclate en octobre 2019, au Chili, le propulse dans la rue, aux côtés des manifestant⸱e⸱s⸱ où il se lance dans une pratique d’enregistrement photographique méthodique qui durera près de quatre mois. Il essaie de dépeindre aussi clairement que possible les transformations sociales dont il est témoin. Il appelle cette série Chile el próximo Chile (le prochain Chili).
Il travaille actuellement sur un projet visant à retrouver la mémoire et à rétablir l’histoire d’un peuple de la région andine de l’Araucanie au Chili. Dans cette région vit la nation Mapuche, actuellement en proie à un violent conflit pour la récupération de ses terres.

AURÉLIE PIAU, Artiste plasticienne

Artiste plasticienne, Aurélie Piau explore plusieurs médias, l’affiche faisant partie intégrante de son travail, elle circule de la rue au musée. Issue d’un milieu très populaire son inadaptation à la société capitaliste s’exprime dans un travail au rire grinçant ou au contraire nourri de l’amour de l’humain. Depuis 2019, avec la création de l’atelier céramique o.s edition à la coopérative culturelle La Tendresse, Aurélie Piau avec Mamady Sano, travaillent à construire une entreprise autonomactivartistique. Cette entreprise a un fonctionnement solidaire les revenus sont également partagés par celle et celui qui les ont produits. On ne fait pas la révolution dans les salles d’exposition mais c’est une façon honnête de gagner sa vie pour construire d’autres réalités que celle qui nous est imposée.
INFORMATIONS PRATIQUES

– Exposition du 25 janvier au 28 février 2023 
– Ouverture : pendant les heures d’ouvertures au public de la Carmagnole et sur demande certains samedi après-midis de 15h à 18h.
– Entrée libre et gratuite
Événement facebook

Le 2 juillet à la Carmagnole, colloque Armes policières mutilantes. Analyses et combats

Revoir les captations vidéos du colloque

Présentation de la campagne « Interdisons les armes policières mutilantes »

Banlieues, supporters sportifs, ZAD, mouvement des gilets jaunes, manifestations contre la loi travail ou la réforme des retraites … de façon de plus en plus systématique, des morts et des mutilations à vie sont le fait des armes policières (grenades, LBD, …). Ces armes sont utilisées par les gouvernements pour instiller la peur et, dans le cas des mouvements sociaux, continuer à imposer par la force des politiques antisociales. Cela s’accompagne d’un niveau accru de répression et de violence dans les interventions des forces de l’ordre jusque dans les événements festifs comme en témoigne la charge lors de la fête de la musique à Nantes en juin 2019.
Depuis des années, mais plus encore ces derniers mois, de nombreuses initiatives (rapports, prises de position, manifestations, pétitions, recours judiciaires…) ont été menées par des acteurs très différents (associations, collectifs, syndicats, organisations politiques, professionnels, …) pour dénoncer l’usage de ces armes en France (interdites ou bien moins utilisées ailleurs, reconnues pour certaines comme armes de guerre, voire interdites en temps de guerre).

Il faut maintenant consolider et faire converger ces initiatives pour obtenir enfin l’interdiction de ces armes

C’est l’objet de cette campagne nationale large, durable et ciblée sur l’interdiction de ces armes. Elle a été initiée à Montpellier par la publication d’une tribune signée par des citoyenne.nes, de nombreux collectifs, associations et organisations, et toujours à la signature.


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