Novembre 2020
Nouveau projet de loi, nouvelle pétition, à signer ici.
Interdisons les armes mutilantes de la police !
Novembre 2020
Nouveau projet de loi, nouvelle pétition, à signer ici.
Des intellectuels, militants, journalistes réagissent aux violences policières et à la violence d’Etat. Au-delà de la dénonciation, ils et elles proposent une action commune et proposent une assemblée de riposte aux violences d’État. Voici leur texte, publié lundi 9 mars :
« Violences policières, violences judiciaires, acharnement administratif : les violences d’État s’abattent depuis des années et nous le savions – parce que nous connaissons ce qui se passe dans bien des quartiers et que révèlent avec courage et ténacité les collectifs qui exigent justice et vérité ; parce que nous connaissons la violence féroce qui pourchasse les migrantes et migrants, que l’on traque, enferme, expulse, ou bien qu’on laisse mourir – une indignité. Ou nous ne le savions pas, pas assez – parce que nous découvrons la répression implacable des mouvements sociaux, depuis la loi Travail jusqu’au soulèvement des Gilets jaunes et à la mobilisation contre la casse des retraites, comme une révélation. La violence policière, mais aussi administrative et judiciaire, sociale et politique humilie, matraque, mutile, condamne et incarcère ; elle tue aussi parfois, d’abord dans les quartiers populaires. Parce que nous lui disons non, elle voudrait nous briser. Lire la suite
Informations sur l’assemblée du 15 mars à 12 h aux Grands Voisins (Paris 14e)
Appel des familles contre l’impunité des violences policières. Pour l’interdiction des techniques d’immobilisation mortelles et des armes de guerre en maintien de l’ordre.
Par Lola Ruscio, le 31 janvier 2020
L’Humanité publie, en exclusivité, un appel inédit de collectifs et leurs soutiens. Ils dénoncent l’impunité des brutalités policières, qui auraient causé 26 morts en 2019. Tous invitent à une marche, à Paris, le 14 mars.
Un appel inédit pour dénoncer l’impunité dont jouissent des policiers. Tel est le sens, en substance, de ce texte diffusé dans nos colonnes (ci-contre), dont l’exigence de « vérité et de justice » soude les initiateurs et les nombreux soutiens. Du collectif Justice et vérité pour Adama Traoré au rappeur Rocé, en passant par des personnalités politiques, Suite de l’article réservée aux abonnés
Camille Halut est observatrice pour la Ligue des droits de l’homme (LDH). Elle rejoint la LDH il y a un an et demi, choquée d’avoir vu une manifestation se faire gazer avant même d’avoir commencé.
En documentant les pratiques des forces de l’ordre, elle veut alerter sur certaines dérives et encourager le respect du droit. Mais comme de nombreux observateurs de manifestations, dans le cadre de sa mission, Camille fait l’objet de pressions, intimidations et violences de la part de la police.